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Jeu, set et match : l’avènement du Padel

mar, 16/01/2024 - 16:00
En quelques années, le Padel est devenu un sport incontournable en Belgique.

Photo : Océane Vermeiren, Uma Kaiser et Lilian Lefebvre

Connaissez-vous le Padel ? Ce sport, tout droit venu d’Espagne où il est très populaire, est de plus en plus pratiqué chez nous. Plus qu’une tendance, il s’est imposé dans le paysage sportif belge.

Aujourd’hui, de nombreux clubs ouvrent leurs portes et le nombre de pratiquants ne cesse d’augmenter. Mais pourquoi ce sport plait-il tant aux Belges ?

Un reportage réalisé par Uma Kaiser, Océane Vermeiren et Lilian Lefebvre

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Culture du viol : déconstruisons nos mythes

ven, 12/01/2024 - 09:00
Plusieurs mythes et histoires ancestrales minimisent ou normalisent des violences sexuelles. Ces récits ont laissé une trace dans notre culture et influencent la manière dont nous percevons la sexualité et l’érotisme.

Image : John William Waterhouse, Apollo and Daphne, peinture, 142.8×11.4cm, (collection privée), 1908

Le 8 mars 2022, la Commission européenne proposait un projet de loi visant à lutter contre les violences faites aux femmes. Plusieurs sujets y étaient abordés tels que les mariages forcés, les mutilations génitales féminines, le harcèlement sexuel ou la stérilisation forcée. Un consensus a été trouvé pour tous les sujets, sauf un : la définition du viol.

Selon la Commission, tout rapport sexuel non consenti est un viol. Cependant, tout le monde n’adhère pas à cette définition. En espérant trouver un accord, un second vote a été organisé le 14 novembre 2023. Mais la France, la Tchéquie, la Hongrie et la Pologne ont à nouveau voté contre cette partie du projet de loi. Comment se fait-il qu’on ait tellement de mal à définir le viol, ou du moins à se mettre d’accord sur une définition précise ?

La culture du viol n’y est pas étrangère. Nos sociétés sont encore animées par des comportements et des attitudes qui minimisent, normalisent, voire encouragent le viol. Cette culture du viol n’a rien de neuf. Elle est même représentée dans l’histoire de l’art et incarnée dans de nombreux mythes et histoires fondatrices de la culture occidentale. Remontons l’histoire pour y trouver des représentations originelles des relations sexuelles.

Antonio Correggio, Léda et le Cygne, huile sur toile, 156.2×195.3cm, Berlin, (Gemäldegalerie, Staatliche Museen), 1532

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Miroir, mon beau miroir

jeu, 11/01/2024 - 16:00
À l’heure où le culte de l’image de soi s’épanche sur les réseaux sociaux, de plus en plus de jeunes souffrent de troubles dysmorphophobiques. Ils et elles peinent à se regarder dans un miroir. Uma témoigne.

Crédits : Maystra

Sortir de sa douche. Essuyer la buée sur le miroir. Regarder son reflet. Voir un corps qui ne nous appartient pas. C’est le quotidien d’une personne dysmorphophobique.

La dysmorphophobie est un trouble du comportement entraînant des pensées obsessionnelles liées à son image. Ce phénomène est de plus en plus présent depuis l’avènement des réseaux sociaux et le culte de l’image de soi qui en découle. En Belgique, près de deux personnes sur cent sont touchées. Uma, 20 ans, est l’une d’entre elles.

Après une perte de poids conséquente, elle pensait enfin pouvoir accepter et aimer son corps. Pourtant, ses complexes l’accompagnent toujours au quotidien et se regarder dans le miroir est toujours une épreuve.

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« Je ne prendrai pas le premier verre »

jeu, 11/01/2024 - 10:25
Le soir tombe sur la capitale. Tout le monde rentre chez soi après le travail, sort avec des amis, sa famille ou bien se prépare pour aller boire un verre. Tout le monde ? Non. Une partie de la population qualifiée d’”alcoolique” se réunit lors de réunions anonymes pour parler d’un problème qui a bouleversé leur vie.

Zoé Istasse

Marcel (nom d’emprunt) arrive devant une façade faite de pierres anciennes. Il a 77 ans. Une fois la porte ouverte, le pensionné prend les escaliers et se dirige vers une salle, louée par le mouvement dont il est membre, les Alcooliques Anonymes (AA).

Chaque jeudi, il est là bien avant le début de la réunion. Il est alcoolique et n’a pas peur de le dire. Depuis ses 41 ans, il assiste aux réunions des Alcooliques Anonymes. Aujourd’hui, c’est lui qui l’organise. Au fond de la pièce, il ouvre une grande armoire et en sort de la décoration spécifique aux AA. Des panneaux, des prospectus, des cadres, des prières et des livres. Tout ce décorum arbore un même message, celui de l’espoir, message qu’il distillera aux quatre coins de la pièce.

Marcel ouvre la porte du local dans lequel ont lieu les réunions des AA

Depuis 2008, c’est dans cette salle qu’ont lieu les réunions. Ici, ils ne dérangent personne et gardent un anonymat total. Le prix est raisonnable et c’est tant mieux. Hormis le chapeau dédié à la collecte, aucune contribution n’est demandée aux membres. « C’est un local très mal entretenu avec du simple vitrage, mais on ne le paie pas cher. C’est pratique pour les réunions et puis, ça nous permet de rester anonymes et de nous y sentir bien », résume Marcel.

C’est du café infect, mais c’est un sérum de vérité.

Le local est simple. Il n’y a qu’une grande table, une dizaine de chaises et quelques armoires sur les côtés. Marcel installe la documentation, mais aussi et surtout, un percolateur avec du café. « C’est nécessaire d’avoir un percolateur qui fonctionne correctement et de pouvoir offrir du déca en poudre. C’est du café infect, mais c’est un sérum de vérité. » Il n’est pas toujours facile de témoigner ou de partager ses soucis avec l’alcool, mais c’est toujours plus simple et convivial autour d’un café.

Juste avant 20 heures, les participants entrent dans la salle. Ce ne sont que des hommes. Ils sont quatre en tout. Trois plus âgés et un plus jeune. Marcel se met en bout de table, car c’est la place du modérateur, celui qui organise la réunion. Il commence par se présenter. « Je m’appelle Marcel et je suis alcoolique ». Chacune des personnes présentes fait de même. Pendant deux heures environ, les quatre hommes partagent des expériences difficiles, des peurs, des doutes et surtout des messages de courage. La seule règle à respecter est que tout ce qui se passe pendant la réunion doit y rester. Lors d’un moment de partage, le plus jeune membre, Luca (nom d’emprunt) a partagé une peur qui l’a envahie. « J’étais tout seul pour manger dans ce bar. Il n’y avait pas de pression, pas de problème apparent… Mais je me sentais mal. J’avais envie de partir le plus vite possible. J’ai vraiment senti le danger de prendre ce premier verre ».

Ceux que vous voyez ici, ce que vous entendez ici, quand vous partez, laissez-les ici.

Pour les uns, l’alcoolisme est une honte, une “bestiole” qui ne veut pas vous lâcher ; pour les autres, il est le stigmate d’un passé lointain, un vieux souvenir. Mais pour tous, il est la raison de leur présence. La seule condition requise pour assister aux réunions est le désir d’arrêter de boire. Cependant, cela n’a pas toujours été une évidence pour tous les membres.

Luca a attendu ses 27 ans, une chute écrasante dans sa vie et plusieurs cures de désintoxication pour s’y rendre. C’est sa tante, alcoolique comme lui, mais sobre depuis treize ans, qui lui a parlé des AA. Au début, il ne se sentait pas à sa place. Il ne voulait pas ressembler à ces gens qu’il voyait en réunion. Il avait des stéréotypes vis-à-vis des alcooliques. Il a d’abord eu l’impression d’être avec des personnes qui manquent d’éducation et qu’il n’était pas comme elles. Cependant, il y est retourné. S’il a replongé entre temps, cela fait environ trois ans que Luca continue d’assister aux réunions des AA, une fois par jour, avec la perspective d’aborder les prochaines vingt-quatre heures. Un défi à la fois.

La force d’un groupe

À force de se rendre à des réunions comme celles organisées par Marcel, Luca a le sentiment de faire partie d’une communauté. Il rencontre des gens qui ont des problèmes similaires aux siens. Il se voit et se revoit à travers les témoignages des membres du mouvement. « J’ai un sentiment d’appartenance au mouvement, au mode de vie qui m’est proposé. » Après le partage de sa peur, chaque membre a d’ailleurs pris le temps de le remercier. L’atmosphère est rassurante et sans jugement. C’est la bienveillance qui règne et qui permet aux personnes présentes de tisser des liens.

Marcel accrochant une affiche de la réunion dans le hall d’entrée

Tisser des liens oui, mais pas forcément des liens d’amitié en dehors des réunions. Pour Luca, c’est l’appartenance au mouvement qui est la plus forte, la plus importante. « J’ai l’impression de ressentir une amitié spirituelle avec les gens que je rencontre en réunion. J’apprécie parler de mes expériences avec des gens qui comprennent ce que je vis au quotidien. » Il parvient à s’identifier aux autres et à se rappeler d’où il vient.

Pour Marcel, contrairement à Luca, voit les Alcooliques Anonymes comme une deuxième famille. Pour lui, l’alcoolique a souvent des problèmes avec sa famille. « Il y a des gens avec qui je ne me suis pas spécialement bien conduit. Encore aujourd’hui, j’essaie de les éviter. » Lorsqu’un nouveau membre se joint à une réunion, il arrive souvent que les autres lui laissent leurs numéros de téléphone pour se soutenir en cas de besoin. Par ce biais, des relations se créent et certaines se poursuivent en dehors des réunions. C’est pendant ces rencontres que des objets sont offerts. Ils servent à faciliter la compréhension du mouvement, mais surtout à inciter les membres à demander de l’aide quand surgit la tentation de prendre le premier verre.

Douze étapes

Au sein du mouvement des Alcooliques Anonymes, chaque groupe est libre d’organiser la réunion comme il le veut. Cependant, il existe douze étapes et douze traditions communes à tous les membres. « Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus », récite Marcel, en débutant la liste de ces étapes. Pour lui, ce sont des étapes importantes à suivre tous les jours pour s’assurer un bon mode de vie à l’écart de l’alcool.

Ma manière de penser et de vivre n’était pas la bonne

Luca est animé par la volonté de changer de vie. « Cela fait 10 ans que j’essaie de sortir de cette dépendance. Aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir pu construire une vie de famille ou de ne pas habiter là où je le désire. » Cependant, il explique avoir eu un déclic. Arrêter de boire, mais surtout, s’acclimater à un nouveau mode de vie. « Ma manière de penser et de vivre n’était pas la bonne. J’ai souvent recommencé à boire à cause de l’anxiété. » Aujourd’hui, il assiste au minimum à une réunion par jour et cherche à modifier entièrement sa façon de vivre et de voir les choses.

Les cures de désintoxication lui ont permis de se sevrer physiquement, mais pas toujours mentalement. Lorsqu’il est sorti, il s’est mis à assister régulièrement aux réunions. « Pour changer de mode de vie et vivre seul dans le monde avec ses anxiétés, il n’y a que les AA que j’ai vus comme une solution ».

À la fin de la réunion, les membres récitent une prière à Dieu ou à une instance supérieure qu’ils se représentent chacun différemment, et rentrent chez eux, animés par la volonté de tenir jusqu’à demain. Ils ont en tête une unique devise : « Quoi qu’il arrive aujourd’hui, je ne prendrai pas le premier verre« .

Le local dédié aux AA sans décoration Partie du local avec un percolateur et des gobelets en carton apportés par les AA Pièce offerte aux membres des AA

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7 minutes pour comprendre les élections européennes

mer, 10/01/2024 - 08:00
Les élections européennes ont lieu en juin 2024. Tout citoyen dès 16 ans peut y participer. Mais les enjeux de ces élections ne sont pas toujours lisibles pour les jeunes.

Crédits photos : iStock.com/ Rawf8 et Unsplash (CC)

Le 9 juin 2024, les citoyens belges devront se rendre aux urnes et voter pour les élections européennes. Des élections pas comme les autres, puisque dorénavant les jeunes peuvent voter dès leurs 16 ans (et pas 18 ans comme pour les éléctions fédérales et régionales en Belgique).

Pourtant, pour les jeunes, les enjeux de ces élections ne sont pas toujours évidents à comprendre. Alors à travers ce podcast, on va essayer d’y voir un peu plus clair, en 7 minutes chrono.

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Quand le sang manque

mar, 09/01/2024 - 11:05
La Croix-Rouge de Belgique se trouve en pénurie de dons de sang de groupe négatif, et en particulier de O négatif.

Photo : Lou-Ann Ancion (CCBY NC SA)

La situation est inhabituelle et inquiétante en cette période de fin d’année selon la Croix-Rouge de Belgique. En effet, le sang O négatif est le groupe du donneur universel et est principalement utilisé en cas d’urgence. Depuis quelques années, la Croix-Rouge a vu baisser le nombre de donneurs et donneuses de sang de 15%. Mammouth Media est allé dans un des centres de dons pour comprendre cette diminution. 

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50 ans de Hip-Hop: Flashback sur le rap Belge

mer, 03/01/2024 - 09:00
Le rap est une branche du Hip-Hop qui s’est développé en Belgique dans les années 90. On revient sur les points de repères qui ont marqué le rap Belge.

illustration: Roes (CC BY NC ND)

Le Hip-Hop fête ses 50 ans en 2023. Exporté du Bronx dans les années 70, cette sous-culture a conquis le monde et a grandi au point de devenir LA culture populaire. On a voulu pour cette occasion explorer une partie de l’histoire du Hip-Hop Belge, le rap. A travers plusieurs artistes, nous reviendrons sur les points de repères qui ont permis d’arriver au rap Belge tel qu’on le connait aujourd’hui.

Réalisé par Théo Delmeire et Louis Dieu

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Zakouskis et confettis

dim, 31/12/2023 - 18:00
Rencontre avec des serveurs porteurs d’un handicap

Photos : Louise de Vuyst

« Ne pas dire de gros mots. » « Pas de bisous sur la bouche. » « Ne pas manger la nourriture destinée aux invités. » Voilà quelques extraits de la charte de Cap Event, une association qui invite des adultes en situation de handicap mental à venir servir lors d’événements. Aujourd’hui a lieu leur formation annuelle.

De grands sourires apparaissent dans l’ouverture de la porte. « Ah oui, moi je me suis levé très tôt ce matin ! » Ce sont les premiers « Extras Cap », soit des adultes en situation de handicap mental que Cap Event propose d’intégrer dans le service événementiel, depuis 2017. Une trentaine d’Extra Cap et dix encadrants collaborent à l’organisation de 70 événements cette année.

Les Extra Cap se retrouvent une fois par an dans une maison à la Sauvenière pour quelques heures de formation. Une fois que tout le monde est arrivé, se forme un grand cercle dans la pièce. « Hé, vous êtes tous invités à venir voir ma pièce de théâtre ». L’une montre son nouveau fond d’écran, l’autre raconte qu’elle a été demander des bonbons pour les fêtes… On souhaite la bienvenue aux nouveaux avec des applaudissements chaleureux.

Ensuite viennent les choses sérieuses. La présidente de Cap Event rappelle qu’à présent, ils sont adultes et qu’ils travaillent avec des contrats et des obligations : « On n’est pas en train de faire du bricolage ». Un calme s’installe doucement dans la pièce et tout le monde écoute attentivement les instructions.

Une journée hors-normes

Au programme, révision du service en salle et du débarrassage pour le premier groupe et gestion du bar à boissons et nourriture pour le second. « Quand je cite votre prénom, vous prenez votre veste et vous allez dehors ». Premier groupe : Laurent, Benoît, Jeanne… Il est 10 heures piles, on active 60 minutes au chrono.

La première mission du groupe 1 : tenir un plateau garni de faux zakouskis et l’apporter au reste du groupe qui s’est rassemblé un peu plus loin et doit imiter des invités. Ceux-ci posent quelques questions au serveur : « C’est du fromage de chèvre ? De vache ? » Réponse du serveur : « Non, de lait ». Sophie demande à un Extra Cap d’apporter les sandwichs au saumon. Une fois chez les invités, il leur propose des sandwichs au poulet curry. La chose se complique. Ils doivent maintenant arriver à s’imposer auprès d’un petit groupe fermé : « Pardon, excusez-moi ». Ce sont des gestes et des techniques qui paraissent simples, mais qui ne leur ont pas été servis sur un plateau d’argent.

Prochaine étape, les invités doivent à présent refuser la nourriture que le serveur leur apporte. Une des encadrantes intervient : « Les invités sont les rois. S’ils sont impolis ce n’est pas chouette, mais ce n’est pas votre problème ».

Mission suivante : « Imaginons que vous êtes à une réception et que vous débarrassez ». On participe alors à une chasse aux gobelets. Ils sont éparpillés aux quatre coins de la cour : sur les tables, les murs et même au pied des arbres.

Une différence à partager

Pendant ce temps, à l’intérieur, dans la délicieuse chaleur du feu ouvert, le groupe 2 apprend à tenir un bar. Ils placent d’abord les gobelets en pyramide sur la table. Ils doivent se tenir droit, ne pas mettre les mains dans les poches et ne servir au client que ce qu’il a envie de manger. C’est déjà l’heure de la collation. Les organisatrices en profitent pour rappeler quelques règles : « Ne pas dire de gros mots », « Pas de bisous sur la bouche », « Ne pas manger la nourriture destinée aux invités », « Pas de prout et pas de renvoi ».

Ensuite, ils chantent ensemble la chanson de Cap Event :

Je suis porteur et non porté 
D’une différence à partager 
Je mets le cap sur moi-même 
Capitaine dans l’événementiel…

La pause terminée, les deux groupes inversent leurs activités et s’entraînent encore jusqu’à 12h15. Un invité demande : « Est-ce qu’il y a encore du Fanta ? » Le serveur : « Presque ». C’est déjà bientôt la fin de la formation. Tous se rassemblent en cercle pour un dernier moment de partage. Autour d’un verre de Kidibul, on rit des expériences de chacun, avec bienveillance.

Pendant la formation, les zakouskis étaient faux, les mises en situation étaient fictives, mais l’ambiance chaleureuse était de mise et l’exercice pour les Extras Cap était bien réel.

Dans la voiture de la maman de Dimitri, un léger ronflement se fait entendre. Un capitaine se serait-il endormi ?

 
Difficile de se retenir de danser en entendant la mélodie entrainante de la chanson du Cap Event.  
« J’ai l’appétit du bonheur, à servir dans vos cœurs ». Le rêve de Léonie c’est de devenir serveuse comme son frère. « Je me lève ce matin. Mise en place je suis serein ». « Des bulles de joie, une coupe d’ivresse. Tout un buffet de gentillesse ». « Je mets le cap sur moi-même. Capitaine, dans l’évènementiel ».  « C’est bien avec le sourire qu’on vous sert sur un plateau, avec notre cœur, des évènements toujours plus beaux ».  « Je suis porteur et non porté, d’une différence à partager ». 
  Vont-ils un jour pouvoir chanter leur chanson à un évènement du Cap48 ? « Je dispose les tables. Très à l’aise, je suis fiable ».  « Je travaille dans l’évènementiel et je me sens pousser des ailes ». « Ici c’est la cuisine, donc vous ramenez tout dans la cuisine ».

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