Spécificités du master en animation socioculturelle et éducation permanente

Le master en animation socioculturelle et éducation permanente, dit ASCEP, se définit avant tout comme la formation articulant réflexion et action dans le but de penser, favoriser, promouvoir et mettre en œuvre le changement social. Ainsi, le cursus est construit de sorte à articuler la culture, le social et l’éducation permanente à l’aide des médias, qui portent ici une finalité citoyenne dans le sens où ils sont employés pour apporter des solutions bénéficiant à la collectivité.  
Ainsi, en travaillant de concert la polyvalence technique et l’esprit critique, les spécificités de la section ASCEP préparent ses étudiant·es pour de nombreux secteurs, à la fois dans le tissu associatif établi, reconnu comme acteur indispensable face aux défis sociaux de notre temps, dans les secteurs des industries créatives et culturelles, ou encore dans les métiers émergents et connectés à travers lesquels les métiers de l’ASCEP se renouvellent actuellement. Pensée pour répondre aux besoins du terrain, la section présente un caractère hybride, mêlant les aspects sociaux, culturel et éducatif, qui constitue une offre unique en Belgique francophone, mais aussi à l’international.   

La complémentarité action/réflexion 

L’une des spécificités centrales du master ASCEP est son ambition d’envisager théorie et pratique comme deux aspects essentiels, complémentaires, qui se renforcent mutuellement dans la gestion de tout projet. Cette conviction se retrouve d’ailleurs dans les secteurs dans lesquels seront appelé·es nos étudiant·es, qui privilégient les profils forts de compétences, plutôt que de contenus désarticulés de la pratique.  
Cette volonté d’allier action et réflexion se traduit à la fois dans le cursus, où les cours théoriques côtoient la familiarisation par la pratique des métiers de l’ASCEP, et dans les productions des étudiant·es, conçues de sorte que l’exigence académique dialogue avec les acquis médiatiques et la connaissance empirique des sujets traités.  
Ainsi, la section ASCEP insiste non seulement sur l’acquisition de savoirs, mais aussi et surtout, sur les capacités à articuler ces savoirs, les critiquer et les appliquer, sans cloisonner les contenus dans des thématiques spécifiques, ni les étudiant·es dans des profils restreints. C’est ainsi que les étudiant·es ASCEP acquièrent les outils conceptuels et pratiques pour interpréter le monde actuel et envisager le monde futur, se positionnant dès lors en acteurs et actrices éclairé·es

Des travaux de fin d’études « carte de visite » 

Tout au long de leur master en ASCEP, les étudiant·es travaillent sur un projet d’envergure : leur mémoire médiatique. Il s’agit d’un travail en équipe sur une thématique libre, dont l’objectif est une production médiatique adressant un enjeu propre aux secteurs de l’ASCEP. Dans une perspective de projet, constituante de la section, les étudiant·es se familiarisent avec la conceptualisation (théorique, créative et technique), la gestion, la mise en place, la présentation et l’évaluation d’un projet grandeur nature, et en lien direct avec les demandes et besoins du secteur.  
Le mémoire médiatique est aussi pensé de sorte à encourager les étudiant·es à tisser des liens avec le monde professionnel : en stimulant les partenariats et non les commandes pour mener à bien leur projet, en présentant leur travail à un jury de professionnel·les pour l’évaluation finale ou encore en favorisant la qualité plutôt que la quantité, les étudiant·es amorcent aussi, par cet exercice, la constitution d’un réseau professionnel, un réel avantage pour le démarrage dans la vie active.  

Les étudiant·es font la section 

La section ASCEP existe surtout par les étudiant·es qui la composent, uni·es par des valeurs communes et une recherche de sens présentant autant d’expressions différentes que d’étudiant·es. Ainsi, à des degrés divers, à partir de sensibilités propres, et à l’aide de modalités variées, l’étudiant·e en ASCEP a pour souhait de renforcer au sein de l’ensemble de la société les processus de transmission, d’émancipation, d’échange, de partage et de construction critique des savoirs qu’ils soient techniques, scientifiques, économiques, sociaux, écologiques, politiques, éthiques et esthétiques. Consciente de cette force, la section cultive, avec ses étudiant·es, la cohésion de groupe et la solidarité.