Trois étudiants embarqués dans l'armée belge

27.03.2014
Dernière minute — Trois étudiants de Master 1, section Presse Info terminent actuellement une immersion au cœur de l’Armée Belge, au sein du bataillon de Chasseurs Ardennais. Élise Féron, Christophe R

Il y a trois ans, le bataillon des Chasseurs ardennais accueillait pour la première fois un contingent d’étudiants de l’IHECS en 'embedded journalists', c’est-à-dire 'journalistes incorporés à un régiment'.

Plongés dans les rôles de reporters de guerre, ces IHECSiens avaient convaincu. Cette année, trois étudiants renouvellent l’opération dans le cadre de l’exercice 2014, Fract’hure.

L’IHECS est le seul institut d’enseignement à y être invité.?

Outre la couverture journalistique des manœuvres, les étudiants ont été amenés à se placer dans le rôle de journalistes enlevés dans un théâtre de guerre. Une expérience particulièrement instructive pour deux d’entre eux, Élise et Christophe, qui préparent actuellement un webdocumentaire sur les risques que prennent les journalistes de guerre.

 

Scénario catastrophe

Depuis le 17 mars, Élise Feron, Christophe Reyns, Victoria Timmermans, tous en master 1 Presse Info, participent donc pleinement aux exercices du bataillon soumis à un scénario riche en rebondissements: une démocratie prospère (le Noordland, au nord de la Meuse) et une dictature sinistrée économiquement (le Zudland, au sud de la Meuse) se disputent la riche province Eau d’Heure. Assassinats d’hommes politiques et enlèvement de journalistes rendent nécessaire une intervention de l’OTAN dans une optique de maintien de la paix.

Intervention musclée

C’est ainsi que les troupes ont franchi en bateau, à 5 h 20 le matin du 19 mars, le lac de Plate Taille en vue de libérer les otages. Puis, à 19h, fouille des souterrains de Philippeville, après une après-midi marquée par une interview du chef de corps, une démonstration des appuis logistiques et un exercice de coopération avec la police.

Le lendemain matin, 20 mars, sécurisation du marché de Florennes, démonstrations matérielles et logistiques, évacuation d’école pour cause de présence terroriste, évacuation d’un blessé par hélicoptère.

Le 21, franchissement de la Meuse, parade d’inauguration du Bastogne War Museum, sécurisation d’un site en vue d’un meeting, shows, sécurisation du Conseil Communal. S’ensuivent, jusqu’au 28 mars, des raids, évacuations, chasse aux terroristes, attaques de dépôts, attaques du bataillon et évacuations en hélicoptère.

Des nouvelles du front

À l’heure d’écrire ces lignes, nos étudiants sont encore 'sur le front', la fin des manœuvres étant prévue pour le 28. Mais nous avons de leurs nouvelles fraîches par le biais de FRACT’HURE, la feuille de press review des Chasseurs ardennais à la rédaction de laquelle nos 3 PI contribuent régulièrement sous l’aimable supervision du Lieutenant-colonel BEM Jean-Pol Baugnée, éditeur responsable.

Pour une immersion dans l’ambiance des manœuvres, voyez le reportage de Tristan Godaert diffusé lors du JT de la RTBF le 24 mars. 

 

Vous pouvez également contribuer à la réalisation du webdocumentaire d’Élise et Christophe sur KissKissBankBank