Retour sur l'expérience d'une Ihecsienne au Parlement Jeunesse

05.05.2017
Entre le 24 février et le 5 mars 2017, Sarah Barbier, étudiante en Master 1 presse et information, participait pour la seconde fois au Parlement Jeunesse, une simulation parlementaire organisée chaque année depuis 1997 par l’ASBL du même nom.

Le Parlement Jeunesse Wallonie-Bruxelles est une simulation parlementaire au cours de laquelle des jeunes, âgés de 17 à 26 ans, se glissent dans la peau d’un député et siègent au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pendant une semaine, ils suivent le processus d’adoption de quatre décrets fictifs proposés par nos ministres (cette années les quatre projets de décrets concernaient les institutions démocratiques, la migration et le parcours d’intégration, l’art et la culture et enfin la réforme carcérale).

L’an dernier, c’était en tant que journaliste que Sarah participait à l’aventure. Cette année, c’est en tant qu’attachée de presse qu’elle est intervenue, tout en intégrant l’équipe organisatrice de l’événement.

Pendant un an, nous avons travaillé énormément pour monter une simulation parlementaire d’une semaine, dans l’hémicycle de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Au premier quadrimestre, nous avons envahi les différents campus universitaires pour faire de la pub, à travers toute la Wallonie. pendant des semaines, 26 jeunes ont placardé des affiches. Ils sont également partis à la rencontre des étudiants dans les auditoires de toutes les facultés afin de leur expliquer ce projet. C’est ainsi que nous sommes parvenus à obtenir plus de 500 candidatures. Un record ! Malheureusement, nous pouvions en accepter que 100.

Mon rôle d’attachée de presse a été génial et pédagogique. J’ai découvert une autre facette de la communication. J’ai appris à répondre aux différents désidératas des journalistes. Bon Dieu qu’ils peuvent être exigeants ! « Mademoiselle Barbier, j’arrive dans 20 minutes, j’aurais besoin d’un jeune qui n'a jamais voté »,  m’a demandé une journaliste. « La bonne blague », je pense directement. C’est le premier jour, je ne connais encore personne dans cet hémicycle, excepté les membres de l’équipe. La seule info dont je disposais était qu’il y avait une jeune qui avait 17 ans. Cette personne n’avait donc jamais voté ».

Ce rôle a permis à Sarah de rencontrer toute la presse locale de Wallonie et les journalistes de RTL et de la RTBF. Une véritable opportunité selon elle, pour une jeune étudiante en PI qui commence à créer son carnet d’adresses.

Ces rencontres professionnelles ne sont pas le seul avantage. J’ai appris énormément des jeunes qui ont participé à cette simulation. Ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre 100 personnes. Les délégations étrangères m’ont apporté énormément en culture générale. Une étudiante en romane m’a ouvert les yeux sur le sexisme de la langue française, etc. J’aurais encore beaucoup d’exemples à donner.  Finalement, j’ai terminé cette 21e simulation avec une nouvelle qualité. J’ai appris à être plus conciliante et à mieux gérer les conflits. En effet, quand votre local qui vous sert de salle de rédaction fait 20 mètres carrés et que vous êtes à quinze, vous devez prendre sur vous en cas de problème .

Pour participer à la prochaine édition du Parlement Jeunesse c'est ici