La rentrée du Master en Éducation aux Médias

28.09.2021
À l’occasion de la rentrée académique 2021, le Master en Éducation aux Médias de l’IHECS, codiplômé avec l’UCLouvain, a organisé le mardi 14 septembre une journée de conférences-débats sur la santé mentale et les enjeux climatiques.

Pour marquer le coup d'une rentrée organisée à 100% en présentiel, l'équipe du Master en Éducation aux Médias coordonnée par son président, Emmanuel Wathelet, a organisé une journée de conférence et débat sur deux sujets majeurs du paysage sociétal actuel.

La première conférence était donnée par Caroline Depuydt, psychiatre et future chroniqueuse santé sur Vivacité. Celle-ci a abordé la question de la médiatisation et de la vulgarisation des questions de santé mentale, un sujet rarement abordé dans les grands médias alors qu’il apparaît comme crucial dans la manière d’appréhender les conséquences de la crise sanitaire. En guise d’exemple, elle évoquait une enquête de Sciensano indique que 8 % des plus de 18 ans ont pensé à mettre fin à leur vie au cours des 3 derniers mois.

Caroline Depuydt

 

La seconde conférence était présentée par Célia Sapart, glaciologue, climatologue et vulgarisatrice scientifique. Elle traitait des enjeux de la médiatisation et de la vulgarisation des changements climatiques à l’occasion de la publication du 6ème rapport du GIEC.

Célia Sapart

 

Pour Emmanuel Wathelet, Président du Master en EAM, chaque citoyen.ne doit pouvoir maîtriser des compétences médiatiques et critiques pour s’orienter dans l'univers de l'information qui se révèle de plus en plus complexe et adapter ses propres pratiques. Le développement de ces compétences se fait dans le cadre de l’éducation aux médias, dont le rôle apparaît aujourd’hui central dans la formation des étudiant.e.s et des citoyen.nes.

Les médias comme les réseaux sociaux, la télévision, etc. occupent une place déterminante puisque c’est par ce biais que se construisent nos représentations et que nous les relayons. Or, les crises que nous traversons sont rendues encore plus angoissantes par le brouillard informationnel et le déferlement plus ou moins (in)volontaire de fausses nouvelles qu’elles suscitent.