Les mémoires médiatiques 2025 de la section PI sont lancés !

22.02.2024
Le 14 février dernier, nos étudiants en M1 en Presse-Info ont présenté leurs projets de mémoires médiatiques en direct sur différentes plateformes !

D’année en année, les étudiants de Master 1 en Presse-Info se succèdent lors d’un live sur les réseaux sociaux avec Damien Van Achter, enseignant au sein de la section PI, pour présenter leur projet de reportage. Ils en profitent également pour lancer leur crowdfunding afin de financer leur projet. 

J’ai vraiment adoré construire la conduite de ces 4 jours, et la chambouler dès la première heure de cours grâce à leur feedback. Parce qu’il me paraît juste inconcevable de leur répéter qu’ils doivent “s’adapter à leurs utilisateurs et aux contraintes du marché”, si je ne m’applique pas ce bon conseil d’abord à moi-même… (...) Nous avons couché sur post-it des idées, des supports, des formats et des angles à explorer, des tons à affirmer, des lignes éditoriales à développer et des débuts de modèles économiques à explorer. - Damien Van Achter

Des projets variés et audacieux ont été présentés et ils ont désormais besoin de votre soutien pour les concrétiser. Vous pouvez les aider en faisant un don sur la plateforme de crowdfunding de l'IHECS.

Pour découvrir en détail les différentes étapes de l’accompagnement des étudiants, cliquez ici.

Prolongation 

Le supporterisme est bien plus qu'une simple manifestation de passion pour le sport, au-delà des cris et des chants qui résonnent dans les stades, se trouve une culture, profondément enracinée dans l'histoire et l'identité des individus et des collectivités. L'aflluence des stades en Belgique est en hausse de 10% et les passionnés sont de plus en plus nombreux. Cependant, malgré son omniprésence et son impact indéniable sur la société, le phénomène du supporterisme est réduit à des clichés et est souvent mal interprété par le grand public.

Au travers d'un reportage immersif, nous irons à la rencontre des supporters de tout horizon, des groupes ultras aux familles qui suivent religieusement les matchs depuis des générations. Nous explorons comment le supporterisme façonne l'identité individuelle et collective, comment il influence les relations sociales au sein des communautés, mais également comment il peut être un vecteur de changement social et politique.

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Guerre en héritage 

Chaque famille porte une histoire et en son sein, parfois, des cicatrices, des blessures héritées, des poids qui, bien qu'invisibles, sont présents et parfois ressentis. La transmission intergénérationnelle mêle le passé au présent. Ce sont des enfants qui portent les séquelles post-traumatiques, qu'elles soient physiques ou psychologiques, d'événements vécus par leurs parents. Ce phénomène a été étudié et théorisé, des enfants des survivants de la Shoah à ceux de la guerre du Liban.

Aujourd'hui, nous désirons documenter le cas des enfants belges issus des migrations rwandaises et congolaises. Ces familles qui n'ont pas quitté leur pays mais qui l'ont fui. Ces familles qui n'ont pas eu le temps de se soigner parce qu'il fallait retourner à une vie active, s'adapter à un nouveau pays, en saisir les codes, faire profil bas et avancer. Ce projet a pour but d'emmener nos micros dans des familles qui n'ont pas l'habitude de prendre la parole.

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Ceux qui restent 

En Belgique, l'euthanasie est légalisée en 2002 et depuis, ce sont 30.192 personnes qui y ont eu recours. Les travaux qui ont traité de l’euthanasie portent le plus souvent sur le vécu du futur défunt. Certes, les témoignages de cet ultime voyage planifié sont particulièrement intéressants à suivre. Ceux qui restent choisit de parler de l’euthanasie via une autre route, celle des proches du défunt.

Nous trouvons que la douleur de l’entourage n’est pas suffisamment abordée, voire même parfois oubliée dans les productions médiatiques. Un pré-deuil est un chemin singulier à parcourir et génère des expériences intimes et complexes au sein de l’entourage. C’est pourquoi notre projet s’emploiera à mettre en lumière cet aspect délaissé de l’euthanasie. 

Le but est d’aller à la rencontre de ceux qui ont vécu une telle expérience. Leurs témoignages rares et précieux nous permettront de voir concrètement comment un deuil familial peut prendre diverses formes. Par ce biais, nous aborderons les aspects sociaux, culturels et psychologiques de manière empirique. Des experts, médecins et juristes pourront nous apporter des éclairages externes complémentaires. Le tout sera fait avec sérieux et profond respect à l'égard de nos témoins qui sont l’essence du projet. 

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Trouble-têtes

En Belgique, plus d’un tiers des personnes en situation de handicap n’a pas d’emploi. Cela concerne environ 208.000 personnes. Des personnes dont l’absence d’emploi peut mener à un risque accru de pauvreté, et dont l’inclusion dans le milieu du travail n’est pas forcément évidente.

À travers ce mémoire nous souhaitons nous focaliser sur les personnes souffrant d’un handicap mental, cognitif ou psychique. Des handicaps souvent invisibles, qui ne sont pas toujours bien compris par les entreprises qui les embauchent. Pour nous, c'est important de montrer ce que l'on ne voit pas. On côtoie tous des personnes en situation de handicap, alors pourquoi ne pas essayer de mieux comprendre les problématiques auxquelles elles sont confrontées ? Pourquoi ces personnes ont-elles des difficultés à trouver un emploi et à le garder ? Quels sont les problèmes auxquels elles sont confrontées au travail ? Comment mieux les inclure ? Et qu’est-ce qui est déjà mis en place ?

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Hors Sentier

Plus de 400.000 pèlerin.es recensé.es à Saint-Jacques de Compostelle en 2023, c’est un record. Ce pèlerinage historiquement catholique qui traverse la France, l’Espagne, et le Portugal, principalement, n’a jamais été autant fréquenté. Pourtant, la société est sécularisée. En France, 51% de la population se dit sans religion. Dans ce cas, qu’est-ce qui pousse les pèlerin.es au départ?

Notre projet vous invite hors des sentiers, de Bruxelles à Saint-Jacques de Compostelle. Notre objectif est de comprendre comment l'évolution de la spiritualité se reflète sur le Chemin et ce que cela révèle sur notre société occidentale contemporaine. Notre enquête journalistique, qui se présentera sous la forme d'un documentaire vidéo, propose une immersion totale dans le périple du/de la pèlerin.e, afin de comprendre comment les pratiques traditionnelles se mêlent aux tendances New Age. À travers des rencontres et des témoignages de pèlerin.es, nous explorerons le glissement de la religion vers la spiritualité dans notre société actuelle, en quête de sens et de reconnexion.

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À contre coeur 

Le 6 février 2024, le Parlement européen a voté en faveur d'une première réglementation pour lutter contre les violences faites aux femmes. Le mariage forcé en fait partie. Ce texte démontre une réalité concrète en Europe et la Belgique n'est pas exclue. Mais pourquoi ce phénomène persiste-t-il dans notre pays?

« À Contrecœur », c'est notre envie partagée de mettre en lumière un sujet trop peu connu. Nous souhaitons mettre en avant la complexité de cette pratique dans une société libérale traversée par des enjeux migratoires : pressions familiales, conflits identitaires et dilemmes moraux auxquels ces femmes sont confrontées.

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Journal des classes

Dans un monde où l'accès à une éducation de qualité est censé être un droit fondamental, l'inégalité scolaire persiste comme l'un des défis les plus criants de notre époque. A ce constat, la Belgique ne fait pas exception. Au contraire, elle se présente même comme la plus mauvaise élève des 55 pays de l’OCDE ! Mais comment le coeur de l’Europe peut-il présenter de si mauvais résultats ? Les disparités socio-économiques continuent malheureusement de façonner notre paysage éducatif, laissant de nombreux enfants issus de milieux défavorisés en bord de route de la réussite académique.

Notre ambition ? Plonger au cœur de cette problématique en réalisant un reportage vidéo inédit. Notre documentaire et son développement transmédia (web, livret, réseaux sociaux...) ne se présentera pas seulement comme un outil exploitable pour les acteurs du milieu mais offrira aussi un espace de parole et de débat. Nous irons chercher de nombreux témoignages d'enseignants, d’élèves, de parents, de politiques et d'experts de l'éducation, ce qui offrira des réponses riches et nuancées sur les défis futurs ainsi que les perspectives d’avenir.

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Justices pluri.elles

Depuis 2017, la libération de la parole des femmes permet de mettre en lumière les manquements de la justice envers les violences sexistes et sexuelles. 

Lorsque nous avons commencé à nous renseigner sur ce sujet, nous nous sommes rendues compte que la prise en charge des victimes est défaillante. De son arrivée au commissariat jusqu’à la condamnation, la victime doit surtout faire son chemin à travers le dédale qu’est la justice pénale. Pour rappel, 80% des victimes de violences sexuelles n’osent pas porter plainte*.

Avec l’équipe de Justices Plurielles, nous avons pour projet de mettre en lumière différentes pistes de solutions ou alternatives, qu’elles soient légales ou non. Ce projet prendra la forme finale d’une web-série en plusieurs épisodes avec une approche journalistique constructive. 

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#CANCELLERS 

En un clic, un internaute peut exprimer son désaccord avec les actes ou propos d’une personne, jugés problématiques selon eux. Pour contrer ces propos, l’utilisateur peut décider d’annuler cette personne. Il s’inscrit alors dans la cancel culture et fait partie de ceux qu’on appelle les cancellers.

Avec plus de 4 milliards d’utilisateurs présents sur les réseaux sociaux, soit la moitié de la population mondiale, ces clics individuels deviennent des actions de groupe qui peuvent avoir un effet d’annulation très puissant sur les plateformes, mais également dans la vraie vie. Ils effacent alors métaphoriquement quelqu’un de notre société.

De par la puissance et la globalité du phénomène, nous voulons comprendre : qui sont ces cancellers ? Comment procèdent-ils ? Quand un internaute est-il considéré comme tel, et pourquoi le fait-il ?

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Est-ce éthique ?

En 2022, 44 % des cas de traite détectés en Belgique visaient l’exploitation économique dans le cadre du travail. Ce chiffre ne prend pas en compte l’exploitation sexuelle. L’on retrouve donc une présence généralisée de ce fléau dans la plupart des domaines, tel que la construction, l’horeca ou le transport. Bien que moins médiatisé, le secteur du bien-être est également touché par cette réalité. Des endroits comme les salons de manucure, de massage, de coiffure, et bien d’autres ne sont pas épargnés. Chaque année, de nouvelles victimes voient le jour et leurs droits fondamentaux sont bafoués.

En soutenant ces établissements de bien-être impliqués dans la traite, nous alimentons indirectement cette industrie. En allant dans ces lieux, vous contribuez indirectement à y faire perpétuer la traite. Notre projet vise à sensibiliser le public et à encourager un changement de comportement. L’objectif est de rompre ce cercle vicieux et de mettre fin à notre complicité involontaire dans cette réalité.

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Innocence en sursis

En 2019, près de 2 millions d’euros ont été dépensés par l’État belge en guise de dédommagements suite à des erreurs judiciaires. Depuis, silence radio. Cela signifie-t-il qu’il n’y a plus d’erreurs judiciaires en Belgique depuis 5 ans ? Nous en avons pourtant trouvé.

Entre 2010 et 2015, 273 personnes ayant séjourné au moins 8 jours en prison pour des faits qu’elles n’avaient pas commis ont reçu chacune 6.531,46 euros pour le préjudice moral subi. Certes des chiffres concernant les compensations financières existent, mais le SPF justice ne dispose d’aucun chiffre précis indiquant le nombre total d’erreurs judiciaires en Belgique. Chaque année, environ 350 personnes sont incarcérées à tort, mais la majorité d’entre elles sont oubliées par le SPF justice.

Alors certes, les médias ont déjà abordé certaines erreurs judiciaires mais ils se concentrent plutôt sur les questions financières. Ce que nous souhaitons apporter est une vision supplémentaire de l’erreur judiciaire, celle des victimes. C’est sur base de ces constats et de nombreux articles de presse qu’est née l’idée d’ « Innocence en sursis ». Nous pensons qu’il est temps de mettre en lumière les impacts physiques et psychologiques des manquements de la justice sur celles qui en sont victimes.

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Les sirènes de Tsahal

Depuis la création d'Israël en 1948, le service militaire y est obligatoire. Le conflit permanent en Israël oblige la société à se militariser. La durée de ce service militaire est aussi interpellante, puisqu'il dure 2 ans pour les femmes contre 2 ans et demi pour les hommes. L'armée est omniprésente dans la société israélienne, puisqu'imaginez-vous que la plus grande partie des citoyens (sauf quelques exceptions) sont soit en service militaire, soit dans l'armée, soit réserviste.  Mais cette présence de l'armée est de plus en plus remise en question. En effet, en 2010, 75% des jeunes affirment bien vouloir faire leur service militaire même s’il n’était plus rendu obligatoire, contre 90% en 1980 .C'est de ce postulat, que va se baser notre projet. 

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Vices d'adoption

200.000, c’est le nombre d’enfants coréens qui ont été adoptés depuis la fin de la guerre de Corée en 1953. Depuis plusieurs années maintenant, les voix des adoptés coréens à travers le monde se font entendre et leurs témoignages concordent pour dessiner le portrait d’un système d’adoption internationale vicié. Entre revendications et reconnaissance de procédures illégales, les adoptés coréens réclament aujourd’hui réparation auprès des États responsables.    

Parmi ces États, la Belgique. Malgré sa petite taille, notre pays a accueilli près de 3700 adoptés coréens, ce qui le classe au 7ème rang mondial au regard du nombre d’enfants coréens accueillis. Ce nombre relativement élevé d’adoptions suscite évidemment des questions : dans quelles circonstances celles-ci ont eu lieu ? À quel degré le gouvernement belge était-il au courant de ce qui se passait sur son sol, et quelle est sa responsabilité dans l’ampleur qu’a pris le phénomène ? 

Concrètement, notre but est de lever le voile sur le rôle de la Belgique dans les adoptions internationales concernant la Corée du Sud. Mais plus que ça, c’est toute la question de l’adoption internationale que nous voulons interroger. Le but de notre enquête est de comprendre dans quelle mesure le système qui s’est mis en place entre la Corée du Sud et la Belgique peut être considéré comme un cas à part ou la simple expression d’un phénomène systématique.

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Pressing Constant

Nous sommes 6 étudiants en journalisme, passionnés de sports, motivés à mener notre projet à son terme. Nous souhaitons aborder le sujet de la santé mentale chez les sportifs de haut niveau qui est encore fortement méconnu. Beaucoup de témoignages inédits concernant ce phénomène peuvent encore être recueillis. Notre plan est d’analyser les différentes causes qui peuvent avoir un impact sur la santé mentale des sportifs professionnels au moyen des témoignages et avis des professionnels du milieu.

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Track 32

Partout dans le monde, le rap indépendant est une tendance qui prend de l’ampleur, et la Belgique ne fait pas exception à la règle. L’indépendance est pour un artiste un saut dans le vide qui impose de nombreuses contraintes. Qu’est-ce qui pousse un rappeur à être indépendant ? Quels sont les différents parcours possibles ? Est-ce que c’est viable ? Nous désirons répondre à ces questions, mettre en avant la richesse culturelle et artistique du rap belge, mais surtout montrer que le développement d’une culture riche, représentative et indépendante de l’industrie culturelle est possible. En s’opposant à l’hégémonie des majors, les indépendants se positionnent comme le dernier bastion face à l’industrie culturelle.

L’approche que nous avons choisie met l’accent sur les acteurs, et se penche en profondeur sur l’indépendance plutôt que de simplement en interview, ce qui n’a jamais été réalisé auparavant en Belgique. Nous voulons aller à la rencontre des acteurs du rap indépendant bruxellois : artistes, managers, labels, les passionnés qui font la richesse culturelle de ce milieu.

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Cours Vers le Succès

Le cursus sport-études joue un rôle crucial dans le développement des jeunes athlètes en combinant leur passion pour le sport avec leur éducation académique. En Fédération Wallonie-Bruxelles, de 2013 à 2022, selon l’UFAPEC, le nombre d’élèves de cette option est passé de 827 à 1328. En parallèle, dans le réseau libre catholique, ce ne sont plus trois écoles mais sept qui proposent cette option. L’Association Sportive de l'Enseignement Universitaire et Supérieur asbl (ASEUS), propose plus de 289 activités sportives hebdomadaires aux étudiants, encourageant le sport pour tous.

En Belgique francophone, ces programmes offrent aux étudiants-athlètes la possibilité de poursuivre leurs aspirations sportives tout en poursuivant leurs études, mais la réalité de ces cursus est souvent complexe et multifacette. Notre projet vise à éclairer un univers où chaque sport offre un parcours différent.

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