Battre en brèche la pauvreté

25.11.2011
L’IHECS et des acteurs de terrain présentent cinq initiatives aux députés européens pour lutter contre la pauvreté en Europe.

La pauvreté progresse. Elle gagne de nouvelles catégories de populations : les jeunes diplômés, les travailleurs, les personnes âgées, les enfants, et particulièrement les migrants. Les situations d’exclusion de certains groupes de la population ou territoires s’intensifient et s’inscrivent de plus en plus dans la durée. Les efforts mis en œuvre jusqu’à maintenant se sont montrés inadaptés face aux mutations de la société et de l’économie et à une crise financière retentissante. Il apparaît urgent de trouver de nouvelles solutions. C’est pourquoi l’IHECS avec le soutien de la Fondation pour le Progrès de l’Homme a recherché des projets locaux innovants pouvant être dupliqués dans toute l’Europe. A partir de leur expérience, ces organisations ont élaboré des propositions concrètes adressées aux institutions européennes. En voici quelques éléments :

LES FONDS DE COHESION : Le Parlement européen pourrait proposer la mise en place d’une Initiative communautaire unique visant les projets des acteurs sociaux privés et publics (associations, petites entreprises, collectivités locales) qui agissent dans une optique « intégrée » de leur territoire.

LE LOGEMENT : La coopérative d’habitants (logement communautaire, social, groupé,…) doit bénéficier d’un statut reconnu et protégé au niveau européen de façon à ce qu’elle bénéficie d’exonérations fiscales liées à ses missions sociales et d’intérêt général.

LA JEUNESSE : La mission des travailleurs de rue exige d’être protégée et non-soumise à la concurrence, c’est-à-dire placée hors du champ d’application de la « directive services ». Il est reconnu que leur travail préventif est plus efficace que la simple répression de la jeunesse en difficulté.

L’ECONOMIE TERRITORIALE COOPERANTE : L’innovation sociale et solidaire doit se trouver au cœur des Fonds structurels 2014-2020.

LA SANTE : L’accès à « des soins primaires de qualité » doit être reconnu comme un « service universel » par la Commission européenne et, à ce titre, encadré au niveau européen.

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