Carton plein pour l’IHECS à la seconde édition du Festival du Journalisme en Devenir

02.12.2019
Ce samedi 30 novembre, trois productions IHECSiennes ont remporté un prix sur les quatre attribués lors de la deuxième édition du Festival du Journalisme en Devenir.

Lancé en 2018 et à l’initiative d’anciens étudiants du département de journalisme de l’ULB, le Festival Journalisme en Devenir (FJD) est un concours consacré aux productions audiovisuelles des étudiants en journalisme. Cette année, le FDJ s’est élargie à l’ensemble des formations en journalisme dispensées en Fédération Wallonie-Bruxelles : ULB, IHECS, UCL et Uliège.

Au total, dix films étaient en compétition. Sur les quatre grands gagnants, trois productions étaient d’anciens de l’IHECS. Nous tenons à féliciter nos jeunes Alumni : Brieuc Beckers, Julien Bialas, François Boueyrie, Lise Cassoth, Aurélie Demesse, Jeanne Gabriel, Antoine Hick, Charlotte Maréchal et Caroline Vanpée et Zoé Tiberghie.

Les trois reportages ihecsiens :

  • Flics ou fliqués

Brieuc Beckers, Julien Bialas et Lise Cassoth ont quant à eux remporté le prix de l'investigation pour leur production “Flics ou fliqués”. Ce prix distingue une production remarquable par la qualité de l’information produite, l’accès à un terrain difficile, ou à un interlocuteur complexe à atteindre.

Synopsis : “3 ans après les attentats de Bruxelles, l’heure est au bilan. Les services de police et de renseignement ont reçu des budgets supplémentaires. Des nouveaux outils ont été mis en place. Cette évolution se fait-elle aux dépens de notre liberté ? Comment conserver l’équilibre entre liberté et sécurité ? Sommes-nous tous devenus flics ou, au contraire, sommes-nous tous fliqués ? Quel rôle avons-nous à jouer dans notre sécurité ?

  • Nous, Talibés

François Boueyrie, Jeanne Gabriel et Zoé Tiberghien, avec leur reportage “Nous, Talibés” remporte le Prix de la narration. Celui-ci distingue la production ayant mis en place le dispositif narratif le plus remarquable dans sa manière de gérer la répartition de l’information, de susciter et de maintenir l’intérêt du spectateur, de déployer son propos de façon pertinente.

Synopsis : “Au Sénégal, plus de 50 000 enfants sont appelés des « talibés ». Sous la tutelle d’un marabout, ceux-ci vivent dans une école coranique, appelée « daara ». Ces enfants sont confiés par leurs parents à un maître coranique qui se charge de leur donner une éducation religieuse. Seulement, depuis plusieurs années, un bon nombre de daaras ont migré vers les villes. Dès lors, des déviances sont apparues, notamment au niveau de la mendicité, qui a fortement augmenté. Et les conditions de vie de certains talibés sont inacceptables. Rencontre de différents acteurs de la problématique, à Saint-Louis.

  • Le mot de la fin

Enfin, Aurélie Demesse, Antoine Hick, Charlotte Maréchal et Caroline Vanpée ont reçu le prix de l’engagement sociétal avec “Le mot de la fin”. Celui-ci récompense une production remarquable par sa capacité à adresser courageusement une problématique majeure de notre époque, à restituer avec équité les termes d’un débat de société, à confronter les points de vue et à les mettre en perspective sur le plan journalistique.

Synopsis : “La Belgique est-elle devenue la terre d’accueil des mourants français ? Neuf Français sur dix se disent favorables à l’euthanasie. Pourtant, malgré plusieurs lois successives, elle est toujours interdite en France. Pendant plusieurs mois, les auteurs ont suivi des malades français dans leur parcours vers la Belgique. Ils viennent d’horizons différents, souffrent de maladies différentes. Mais tous sont unanimes sur une chose : en France la situation doit changer.

L’IHECS félicite également Paul-Henri Yuma de l’ULB pour son reportage Shut Up Or Rap qui remporte le prix de l’innovation

Vidéo des lauréats : ici

Source : BX1