IHECS/LE SOIR : Le grand débat des têtes de listes bruxelloises

17.03.2014
Mardi 25 mars à 18h, cinq personnalités politiques répondent à vos questions sur trois grandes thématiques concernant la jeunesse bruxelloise : l’emploi, la mobilité et la pauvreté.

Les jeunes et la politique, une histoire de désamour consommée ? Certainement pas… Deux mois très précisément avant le scrutin, les ténors bruxellois viennent débattre à l'IHECS et se confronter aux préoccupations d’une génération dont une grande partie se rendra aux urnes pour la première fois.?

#25: débattre en ligne... et au BV1

C’est une occasion unique d’interpeller ceux qui décideront de notre avenir. A l'initiative de la section Presse Info, Didier Reynders (MR), Laurette Onkelinx (PS), Joëlle Milquet (CDH), Christos Doulkeridis (Ecolo) et Didier Gosuin (FDF), les chefs de file des principaux partis francophones, investissent le BV1 ce mardi 25 mars à 18h pour répondre aux questions des étudiants et des jeunes lecteurs du Soir.

Emploi, pauvreté, mobilité : ces trois thèmes seront au cœur du débat animé par Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef. Depuis plus de deux semaines, avec l’aide des journalistes du Soir, les étudiants en journalisme de master 1 alimentent #25, le blog du Soir consacré à la génération des 18-30 ans.


Le grand débat des jeunes électeurs par Le_Soir

Ces nombreux articles sont, pour nos étudiants, une facette importante d’un partenariat IHECS/LE SOIR (soutenu par Télé-Bruxelles) qui en compte d’autres puisque le service politique du Soir couvrira l’actualité de ce débat en direct sur le web ainsi que dans ses éditions des 25 et 26 mars.

Une occasion unique de questionner l'avenir

Diverses enquêtes récentes le montrent : les membres de la jeune génération sont plutôt confiants dans leur capacité à s’en sortir, et inquiets sur le devenir commun. Celui-là même, par définition, auquel travaillent les gouvernements et les parlements. Les crises à l’œuvre dans notre monde touchent les plus jeunes sur un double plan. L’incertitude de l‘emploi, la précarisation des conditions de vie, sur le plan matériel ; la difficulté de se projeter dans leur devenir adulte, sur le plan symbolique. De ce double point de vue, leur rapport au monde politique et aux institutions que celui-ci commande est moins marqué par le rejet que par un sentiment d’incompréhension, si pas d’abandon, à l’égard des préoccupations et des repères de leur génération. Les ressources d’accomplissement de soi et d’innovation qu’ils espèrent pouvoir incarner viennent se heurter au mur des réalités d’un monde d’autant plus perçu comme cynique que la connaissance de ses rouages, de ses contraintes, si pas de ses acteurs fait parfois défaut.

Il n’y a pourtant ni résignation, ni défaitisme, ni repli sur soi au sein des différentes composantes de la jeunesse. Faute de pouvoir rêver à des alternatives clés sur porte, elle s’emploie à affirmer avec force ses convictions et à défricher les chemins des possibles, entre souhaitable et conscience du réel.

A deux mois des scrutins électoraux du 25 mai, la présence à l’IHECS de ténors bruxellois des principaux partis francophones est une opportunité à saisir pour questionner l’avenir à court et à long terme. Venez nombreux et parlez-en (aux jeunes) autour de vous !

En pratique

Mardi 25 mars 2014 à 18h Auditoire bord de verre (BV1) Rue du Poinçon, 15 – 1000 Bruxelles

Plus d’info ? jean.francois.leconte@galilee.be ou 0497/59.99.49